
Le 26 mai 1918, le Conseil National géorgv sa dernière séance, le Parlement géorgien, réfugié à Batoumi, décide sous les bombardements, d’envoyer le gouvernement en exil en France pour continuer le combat, sans avoir signé de capitulation.
Le 18 mars, le gouvernement, des cadres des partis politiques, des militaires et des collaborateurs s’embarquent pour la Turquie et ensuite poursuivent leur voyage jusqu’en France.
Le cas de l’invasion de la Géorgie par l’armée Rouge est le premier exemple de violation d’un traité, signé par le gouvernement soviétique, dans lequel il reconnait solennellement l’indépendance et la souveraineté d’un état. Malheureusement, il y en a eu beaucoup d’autres ensuite !
Fin mars, le gouvernement en exil arrive à Marseille et ensuite à Paris. Comme il est important de trouver un lieu qui favorise l’hébergement et le travail de celui-ci, le gouvernement charge Bénia Tchikhvichvili, ancien Député-Maire de Tbilissi et Nicolas Djakéli, d’acheter le domaine de Leuville-sur-Orge. Le choix se fait pour différentes raisons : le domaine est grand, il est à une trentaine de kilomètres de Paris, donc beaucoup moins cher et enfin, un train, l’Arpajonnais, relie ce village à la capitale, en une heure et demie.
Le 24 juin 1922, Bénia Tchikhvichvili et Nicolas Djakéli achètent à M. Colombel, le domaine de Leuville. Aussitôt un certain nombre des membres du Gouvernement en exil, des cadres des partis politiques et des militaires s’y installent.
Le Gouvernement en exil peut continuer la lutte pour l’indépendance et la liberté de la Géorgie.
